Des animaux suppliciés ont ainsi été retrouvés dans un logement de la commune. Des chats, des chiens et des hérissons affamés et déshydratés, avec deux chiens qui auraient été congelés puis brûlés.
La prévenue reconnaît avoir congelé et brûlé des chiens pour “faire partir leur âme”
Les policiers ont plus précisément découvert deux cadavres de chiens calcinés à l’intérieur d’une poubelle. Dans des cages se trouvaient également trois chats, trois chiens et un hérisson, tous vivants mais mal-en-point. La SPA Marseille-Provence, qui était de même de l’intervention, parle d’une “maltraitance dépassant tout entendement”.
En diffusant des clichés du logement à même de choquer, le refuge indique que les chiens vivants étaient “enfermés dans des cages non adaptées”, que les chats étaient “livrés à eux-mêmes, vivants dans leurs excréments”, que le hérisson servait “d’animal de compagnie pour un enfant” et que “tous ces animaux étaient sans eau et sans nourriture”.
La SPA Marseille-Provence et son président iront “jusqu’au bout”
La publication ajoute que le président de la SPA Marseille-Provence, Xavier Bonnard mis “très en colère” par ce dossier, “ira jusqu’au bout dans cette affaire et […] emmènera [les responsables] au tribunal pour les faire condamner pour cette cruauté et barbarie”.
Une procédure a été ouverte pour actes de cruauté envers les animaux. La jeune femme a été entendue dans ce cadre avant d’être relâchée.
15 février 2019 :
Encore une affaire qui n’intéresse pas la justice
La personne présumée coupable est renvoyée devant le tribunal de police, où elle risque maximum 1 500 € d'amende !
Nous demandons justice pour ces pauvres animaux et que ce dossier soit présenté devant le tribunal compétent car ces faits immondes ne sont nullement du ressort du tribunal de police qui ne donne que des amendes, mais bien du correctionnel dans le cadre de l'article 521-1 du code pénal pour "actes de cruauté, sévices graves et torture".
Rien ne bouge, rien ne se passe, nous ne pouvons le tolérer d'avantage.
Isabelle TERRIN
UN PETIT RAPPEL D'ISABELLE TERRIN
Puisque la page des martyrs de Marseille a été fermée, que personne ne s'en soucierait, je me fais un devoir de vous informer, vous, les citoyens, qui suivent mes combats, vous qui aimez les animaux. Je mets la citation à comparaître, avec la date du procès, et surtout les faits reprochés:
Mauvais traitements et privation de nourriture.
Non, Madame le Procureur, affamer des animaux jusqu'à la mort n'est pas une simple privation mais un acte de torture, de cruauté. Il faut vraiment une adaptation avec la réalité, qui ne fait pas l'honneur de la Justice pour minimiser des faits aussi graves, alors même que la presse avait qualifiée la scène d'horreur. Il y est dit :
"On a par exemple récupéré un Rottweiler qui doit normalement peser 40 kilos et qui n'en faisait plus que 7. Il avait la peau sur les os. Ou encore un chien-loup qui était recroquevillé dans sa cage et terrorisé ... Baignant dans leur urine, trois chats tout aussi moribonds. dans la benne à ordures, à proximité de la maison, deux cadavres de chiens à moitié brûlés, déposés dans des sacs-poubelles par la propriétaire des animaux. Placée en garde à vue, la suspecte, décrite comme "très perturbée", aurait reconnu avoir déposé les restes calcinés dans la poubelle. "Elle nous a expliqué qu'elle avait brûlé les corps dans son barbecue pour que leur âme rejoigne le ciel", suffoque un fonctionnaire."
Et ces faits, d'une gravité inouïe, car plusieurs animaux ont péri dans des conditions indécentes, sont présentés devant un tribunal qui ne peut mettre que des amendes !!!
Et cette relation malsaine avec le feu ...
J'aime le regard de BAHIA, je le sens implorant, elle est partie, mais elle regarde encore, depuis les nues, elle veut sa justice.
On a les citoyens comme recours ultime, tous ces gens qui aiment authentiquement les animaux.
On recommence à s'intéresser à vous. BAHIA, je lis dans ton regard comme si tu sortais de l'écran. Tu nous en veut, on le sent, mais c'est pas de la haine, juste de l'incompréhension. On va savoir ma belle. Je l'obtiendrai ce dossier, et l'avocat de Stéphane. Lamart aussi. On se bouge, pour réveiller les consciences, et vous ressortir des oubliettes où certaines et certains auraient souhaiter vous parquer, à jamais.
Lien youtube
https://www.youtube.com/watch?v=LAklxrPFISg&fbclid=IwAR0ypTycj1uujFsA1Git5ZReGCaqLrYbSVD4iQg_sy_xP7kCwtEfH9EEt_s
Lien presse : le Parisien du 20 juillet 2018
http://www.leparisien.fr/faits-divers/marseille-des-animaux-supplicies-dans-une-maison-de-l-horreur-20-07-2018-7828104.php?fbclid=IwAR0UlGZ-rR08NpGMzPVrM1MnsHCxuFKyXPaxjoiTaRote6hkDLnznWVwUZ4
22 février 2019
BAHIA, TOHOW et les autres martyrs de la maison de l'horreur, j'ai une bonne nouvelle. Pour vous, j'ai tapé à beaucoup de portes, pour lutter contre une justice qu'on voudrait au rabais devant le tribunal de Police. Si vous étiez humains, on parlerait d'homicides précédés d'actes de barbarie, et la perpétuité serait encourue, et là, seulement : 1 500 d'amende !!!!!
Mais on se moque de qui ? De vous, animaux innocents et sans défense. Eric GIANCARLI, l'adjoint à la mairie de Marseille, en charge de la protection animale vient de m'assurer de son TOTAL soutien. MERCI ERIC, ces animaux ont besoin de toi, de nous. Il faut qu'ils aient une Justice digne, en rapport avec les actes qu'ils ont subi, et pour ça nous nous battrons.
27 février 2019
Mise à jour : Delphine Calmettes - Avocate des sans voix.
A l'audience ce matin comme prévu nous avons (toutes les associations de PA parties civiles ensemble - Association Stéphane Lamart ; SPA Marseille Provence ; Fondation Brigitte Bardot ; Adéo Animalis ; SPA de PARIS) sollicité le report de l'affaire pour que cette personne soit renvoyée au Tribunal correctionnel pour y être jugée pour un délit et non pas une simple contravention ! Le dossier sera évoqué le 22 mai prochain devant le Tribunal de Police où nous plaiderons notre demande de requalification.
"Je serai demain au Tribunal de Police de Marseille pour porter la voix des sans voix justement... Dans cette affaire épouvantable qualifiée par la presse de "maison de l'horreur". Cela s'est passé en 2018 à Marseille, des animaux sans eau sans nourriture vivant dans leurs excréments, des chiens calcinés dans des poubelles etc Demain, nous demanderons le renvoi de l'affaire afin que les avocats des victimes aient la copie du dossier ! (c'est quand même le minimum) et pour ensuite exiger que ce dossier soit traité comme il doit l'être : comme un délit et non pas comme une simple contravention ! Merci à Association Stephane Lamart de m'accorder sa confiance, merci à Isabelle Terrin d'être toujours présente et sur le pont pour défendre les sans voix et merci aussi à Eric Giancarli pour son engagement."
Delphine Calmettes
Me Calmettes s'est présentée ce matin, et a fait renvoyer l'affaire au 22 mai 2019. SPA Paris, SPA Marseille, BB et S. Lamart ont répondu présents pour vous, et la partie civile doit de serrer les coudes pour faire avancer la cause animale, celle des sans voix. On va donner de la voix pour eux à Marseille. On doit avoir le dossier, qui n'a pas encore été transmis, ce qui est une atteinte aux droits de la partie civile, et justifiait le renvoi. On va le travailler, et prendre en commun des conclusions in limine litis, ça veut dire avant toute défense au fond, pour contester juridiquement l'orientation du parquet qui vise à minimiser les actes de cruauté, à les déclasser, alors que les animaux ont tellement souffert ... Bahia et Tohow, et les autres, on va vous défendre, se lever pour vous, pour que votre Justice soit à la hauteur de ce que vous avez subi.
Pas de Justice au rabais, pas dans ma ville, qui a été pilote avec l'affaire du chat "Oscar".
Isabelle Terrin
Vendredi 1 Mars 2019
Désolée pour la photo. C'est une maison de l'horreur sanguinolente. Et pourtant il va falloir affronter la vérité, pour eux, ne pas éluder leur souffrance, la détailler, la décrypter, devant la Justice. Ils étaient nombreux, avaient confiance. TOHOW avait été récupéré à la SPA, un chien abandonné, qui espérait le bonheur, donner son amour, sa seule quête. Regardez ce qu'ils en ont fait, de ce beau chien, altier, doux, confiant. Et le parquet de nous faire croire, en dépit de l'évidence de l'horreur qu'il ne s'agirait que de mauvais traitement, ou de privation de nourriture . Entre ces deux photos, il y a l'immondice humaine, le traitement dégradant d'êtres purs, il y a TOHOW avec un regard confiant, et sa dépouille, brûlé dans la cheminée, comme un déchet. Il y a TOHOW vif et carbonisé, de la vie au trépas, et entre les deux, que s'est-il passé, quelle a été sa fin, sa souffrance ?
On ne l'occultera pas, Madame le Procureur. Pénalistes, nous sommes des professionnels de l'horreur, et il faut y faire face pour la punir, conformément à la loi qui existe. Et là, seulement, quand la Justice des hommes sera passée, TOHOW pourra reposer en paix.
Vendredi 18 mai 2019
Ne regardez pas si vous ne voulez pas être choqués. C'est choquant, mais c'est un dossier qui parle de mise à mort sordides, alors on ne peut faire l'économie de l'horreur. Il faut la regarder en face, l'éluder serait trop facile. Et là, vous avez BAHIA heureuse, et ce qu'il en reste après que l'humain soit passé ... Et il faudrait accepter un renvoi au tribunal de Police, suivre l'orientation du paquet sans sourciller ? Pauvre humains, comment la cause animale peut progresser avec de tels arrangements ? Levons nous tous, soudés, pour défendre leur mémoire. Une haie d’Avocats unis à leur défense.
SVP pas de grossièretés. Cela dessert le combat qui est en marche. Il faut y aller en robe, et avec les codes. Audience mercredi. Vous saurez tout. Sachez rester modérés.
Merci pour eux et pour la pérennité du combat.
Isabelle Terrin
ILS ONT DISPARU TOUS. On ne sait pas, on ne s'est pas intéressés à leur sort, car l'enquête a été bâclée,traitée avec un dilettantisme qui ne fait pas honneur à la Justice. Et moi, je crois qu'ils savent. Ils regardent, et sont affligés de la médiocrité de notre espèce. Et ce renvoi au tribunal de Police est indigne. Et j'espère que pour une fois la protection animale sera soudée, et cessera ses guéguères fratricides et stériles, qui parasitent l'avancée du combat. On doit les défendre eux et eux seuls, et il faut une haie d'Avocats une haie d'honneur pour éviter le déshonneur de l'appareil judiciaire.
Audience mercredi. On vous tient au courant.
Et merci à Patrick mon compagnon de m’avoir aidée pour le diaporama.
Et que sont devenus Bill, Boule, Grimm, Lola, Mistral, Mojito, Nala, Tigron, Ulan ... et d'autres encore qui n'entrent pas dans le diaporama ... Brûlés, affamés, jetés dans des poubelles ? L'enquête a été d'une légèreté inouïe. Invraisemblable, méprisante vis à vis de leurs vies à tous. Comment le monde peut-il s'amender si on traite ainsi judiciairement des délits aussi graves, qui dans d'autres pays comme aux USA sont considérés comme des crimes. Et là, une enquête bâclée, et un renvoi insoutenable au tribunal de Police ? Et si je m'indigne, il y en aura y compris dans le monde de la PA pour dire que cela n'en vaut pas a peine ? Comment, ne pensez-vous pas qu'ils vous regardent faire, depuis leur ciel, eux les victimes innocentes, qu'on leur doit a minima une justice ? Comment peut-on les oublier, faire comme s'ils n'avaient pas existé, car ça encombrerait les tribunaux, car ce ne sont que des animaux ? Pour moi, ce discours est inaudible, et j'espère qu'on va montrer une union, que les avocats vont enfin être soudés, pour défendre avec dignité le massacre de la maison de l'horreur.
Jeudi 13 juin 2019
J'ai de mauvaises nouvelles. Le juge a refusé de renvoyer ce dossier en correctionnelle, et a considéré que le tribunal de police était compétent. BARDOT et moi avons fait appel de cette décision, et la Cour a refusé aujourd'hui. Je me rapproche de l'avocat de BARDOT, on va voir ensemble ce qu'il y a lieu de faire. C'est une honte pour la mémoire de ces chiens, chats, et autres disparus. Ils sont morts dans des souffrances énormes, et TOHOW est décédé dans les bras du présumé coupable. De faim et de soif, et cette personne n'a même pas eu l'idée de lui donner à boire, mais qu'a du penser TOHOW à l'heure de sa mort, quel est le regard suppliant qu'il a du lancer à l'humain. Que ce regard poursuive et poursuive encore le coupable, il n'y a pas de justice pour vous les animaux, même les textes ne sont pas respectés, vous n'avez pas de voix, vous encombrez les tribunaux. Avocat de l'animal, c'est vous et vous seuls que je défends. Je suis le lien entre votre souffrance et le juge. Je continuerai en dépit d'une justice sourde à votre souffrance, parce que ça les arrange que vous soyez la dernière roue du carrosse judiciaire. Je ne viendrai pas au mois de juillet, pour voir une parodie de Justice, un simulacre, pour moi, une honte. Je ne viendrai pas voir la partie présumée coupable s'en sortir avec une amende, c'est trop, j'ai peur de tout casser. J'en serais capable si on vous humilie trop, si on veut se débarrasser de vous, si on vous méprise, si on vous traite comme des chiens. L'expression populaire traduit ce mépris pour vous et votre vie. Dans la maison de l'horreur, comme l'a qualifiée la presse, l'horreur continue.
Lundi 24 juin 2019
Bonjour. Vous êtes plus de 500 à suivre cette page, et je vous dois des explications. C'est ma manière de travailler, avec les militants, et amoureux des animaux. Le tribunal de police a retenu sa compétence, c'est à dire qu'il s'est considéré apte à juger les faits. C'est pour BARDOT représentée par François-Xavier KELIDJIAN et moi même c'est inacceptable. Tous les deux avons saisi la Cour d'appel selon une procédure complexe, dont je vous épargne les détails. Il reste que nous n'avons pas été entendus, ni l'un ni l'autre. Le dossier sera donc bien évoqué début juillet par le tribunal de police. Pour moi c'est une justice au rabais, un mépris sidéral pour les animaux, une mascarade. Il y a de fortes chances pour que je n'y aille pas, et me fasse représenter. J'ai peur de mes réactions, je pense que je pourrais outrepasser mon mandat en m'énervant, et pourquoi pas en insultant, ou alors je pourrais peut-être me contenir ... Je suis tellement investie que je crains ne pas pouvoir me contrôler. Car ça se passe à Marseille, chez moi, la ville devenue un phare avec l'affaire du chaton Oscar, dont le tortionnaire avait écopé de un an de prison ferme. Et là, en recule, on fait machine arrière, il y a de quoi être désemparée, ulcérée.
Je suis allée à l'exposition des photos de B.B. à Paris, et j'ai rencontré son Avocat. On a sympathisé. On a échangé nos points de vue sur ce dossier, et on a convenu de faire appel de la décision à intervenir, et d'être main dans la main devant la Cour. Et bien sur je posterai ce qu'il en résultera
Liens presse - 3.juillet 2019
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