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Petit BAGUERA, pourquoi . . .

Dernière mise à jour : 1 mars 2019

Petit Baguera, tu t'es battu comme un petit lion, mais face à la barbarie, ton petit corps a lâché. Nous suivrons ici ton histoire et le combat pour ta justice !





Le 9 décembre 2018 BAGGY. C'était ton petit nom.

Toi, et rien que toi, et la soif de justice qui nous habite seront présents, sans haine, dans le respect des lois.

Tu es une victime, et tu es mort d'une manière épouvantable, à cause de l'irresponsabilité criminelle d'une personne qui est partie faire sa vie, loin de toi, et qui t'a laissé te déshydrater, décliner, souffrir tout seul, toi le petit bébé innocent.

Alors tu vois, les choses sont curieuses, car il a été déposé plainte dans le sud, et je dois l'envoyer au procureur d'Angoulême. Le même procureur que celui qui s'occupe de Outsider, un petit chat qui a connu un destin funeste lui aussi.


Mais ça va changer. Il le faut, je suis ton Avocat, et à ce titre, je te défendrai, toi le minou abandonné, avec pour seule compagnie la mort qui rôde ... Les humains qui se livrent à ce genre d'actes doivent en répondre devant la Justice, et doit être égrené ton calvaire, jour après jour, ta descente aux enfers de l'anémie et la mort qui a du s'insinuer en toi, malgré ta soif de vivre. Ton regard est plein de cette incompréhension, tu me regardes, et j'ai honte de ce qu'on t'a fait, je sais combien tu as souffert, et je te défendrai, petit minou d'amour, noir comme l'ébène, au regard tellement expressif et suppliant.


Isabelle Terrin


Le 17 décembre 2018

Je suis mort ; pas de faim, mais de soif. Aujourd'hui, en 2018, on m'a laissé mourir de déshydratation. Et par la personne en qui j'avais le plus confiance au monde, ma maîtresse.

J'ai souffert le martyr. C'est lent, douloureux, mes yeux ont été envahis par une conjonctivite purulente, si bien que j'ai perdu la vue avant de perdre la vie. Le vétérinaire m'a soigné, et j'ai senti un petit peu d'humanité et de chaleur avant de m'envoler. Voilà, je sais que vous ici bas voulez que j'obtienne justice, et en sachant ce qui m'a été fait, en sachant ce que j'ai traversé avant de lâcher, vous allez vouloir m'aider encore plus. J'étais tout petit, et j'aurais voulu grandir.


"D'abord la soif, et la bouche sèche puis très vite les vertiges, les maux de tête, et ce n'est que le début. Le corps va aller chercher l'eau de les cellules pour la passer le flux sanguin. Ces dernières rétrécissent, notamment celles du cerveau qui du coup galère un peu pour fonctionner. Les reins cessent de fonctionner, on est nauséeux et la peau commence à rider et à se dessécher. On ne dort plus, uriner est un calvaire, et on divague avant de tomber dans le coma et de mourir."



Le 19 décembre 2018

BAGGY, regarde ça .... On a la fondation avec nous. Ton calvaire est ancré, inscrit, et il a touché jusqu'à la grande, l'immense Brigitte BARDOT. Toi, moi, et son ombre protectrice tutélaire ... On va aller loin dans notre marche pour la Justice, je te le dis, ton affaire se présente sous des auspices judiciaires favorables, et si Brigitte BARDOT est à nos côtés, tout est possible, même le meilleur pour que tu aies TA JUSTICE.

Elle est tellement grande, immense, la grande prêtresse de la cause.

Et toi, tu étais tout petit, et tu as traversé notre monde pendant à peine trois mois, pour partir dans des souffrances immondes.

Mais tu es désormais, sorti de l'anonymat, tu exposes ta souffrance sur la toile, et ton regard chargé de reproches.



Baguera vivait paisiblement sa vie de chaton, jusqu'à ce que sa maîtresse décide de l'abandonner à son triste sort... Elle est partie, pendant trois semaines, laissant derrière elle son petit chaton de 3 mois avec un seul bol d'eau. Il a lutté pour survivre, sans eau ni nourriture, mais s'est endormi pour toujours. Baguera voulait vivre, mais sa vie s'est achevée dans la souffrance... La Fondation ne peut laisser un tel acte impuni et va se constituer partie civile !


Le 27 décembre 2018

Bonjour mon petit guerrier noir, qui a perdu sa vie, mais tellement courageux. On perpétue ta mémoire ici, sur cette page, pour que ton passage soit ancré, écrit, et ta souffrance égrenée et décriée dans une salle où se rend la Justice, la tienne.

Tellement saisissant avec ton regard chargé de reproches.

Ta plainte est faite, et elle est partie de mon Cabinet, direction le parquet d'Angoulême. Alors, on la mets en ligne. Pour ceux qui veulent lire, et découvrir dans le menu la monstruosité qui t'a été faite. Pas de commentaires déplacés. Vous êtes inscrits sur cette page, et avez le droit de savoir, et de suivre le parcours judiciaire de cet animal martyr, dans la dignité, et la soif de justice qui ne peut se rendre que dans le calme.





Lundi 25 février 2019


Bonjour mon petit minou, ma panthère noire. Pour toi, on sait tout, et bien entendu, la justice veut encore faire a sourde oreille à ton calvaire, et noyer ça dans les oubliettes de la justice non rendue. C'est tellement facile, on attend que la clameur retombe, et on classe. Mais tu sais que je ne l'entends pas de cette oreille, et que ton regard, s'il ne poursuit pas ton tortionnaire, me poursuit. Et pendant encore un certain temps, celui d'obtenir ta justice.

Si je peux, car à Angoulême, ça m'a l'air très compliqué.

j'ai adressé ta plainte, fin décembre, et l'ai d'ailleurs mise en ligne sans les noms. Deux mois après, sans réaction j'ai relancé le parquet, qui ose m'écrire que la procédure n'a pas encore été enregistrée, et qu'il faut que je renouvelle ma demande dans trois mois ... j'ai peur d’être vulgaire, mais c'est du foutage de Gueule . . .


Bon, je ne vais pas laisser tomber, je ne te laisserai pas, il n'en est pas question, car je sais que ce qu'on t'a fait correspond à un délit, et que si tu étais humain, 30 ans seraient encourus. Mais la route qui conduit à ta Justice va être semée d'embûches. Alors que les faits sont d'une clarté, d'une évidence ...On va poursuivre mon petit minou, ne serait-ce que pour montrer que chat noir, tu as péri, mais chat noir, tu seras vengé judiciairement s'entend.

Je te promets que je vais insister.

BAGUERA, je suis ton Avocat.


Vendredi 1 mars 2019


Dans cette protection animale où les querelles humaines se multiplient, je continue à tracer une route vers une justice qui s'éloigne quand on l'approche. Une justice qui fait la sourde oreille, aveugle à votre détresse, fermée, hermétique, drapée dans sa respectabilité, qui peu à peu au fur et à mesure des décisions iniques, du mépris sidéral pour la souffrance d'êtres sensibles, devient floue. Un flou juridique contre lequel il faut lutter, même si la poche de procédure pénale que j'explore était jusqu'ici l'apanage du parquet. Ce même parquet à qui je suis obligée de m'adresser pour toi, Baguera, petit minou noir, qui voulait tellement vivre, qui s'est accroché.

Ci-dessous, le mail qui part ce matin au parquet, pour dire mon étonnement envers autant de mépris, de désintérêt pour toi, et ton martyr. 3 mois après, le dossier n'est toujours pas enregistré ... Madame le procureur, il s'agit de mise à mort, de torture, et si Baguera était humain, le tortionnaire encourrait 30 ans de réclusion ...

De grâce, réveillez vous sur sa souffrance, que ses yeux purulents vous poursuivent autant qu'ils me poursuivent.

S'il vous plait, JUSTICE.


Je viens de recevoir une réponse du parquet. Le procureur est l'avocat de la société. il veille à la préservation de l'ordre public. Et là, il nous dit qu'il y a du retard dans le traitement des dossiers, et que la cause animale n'est pas un sujet mineur. Yes. C'est bien de le dire. On attend impatiemment la suite.




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